Le ramonage : un métier essentiel pour la sécurité des biens et des personnes

Au fil des années, le métier de ramoneur a évolué et s’est adapté aux nouvelles technologies et régulations. Néanmoins, l’objectif principal du ramonage reste inchangé : assurer la sécurité des biens et des personnes en nettoyant les conduits de cheminées, chaudières, poêles et autres installations de combustion.

Pourquoi effectuer un ramonage ?

Cette question peut paraître anodine mais elle est pourtant primordiale. En effet, le ramonage contribue à la prévention des incendies et des intoxications au monoxyde de carbone. Lorsqu’un conduit est obstrué par des dépôts de suie, goudron ou créosote, il augmente les risques d’accident et réduit l’efficacité énergétique de votre installation. De plus, cette opération permet d’optimiser la qualité de l’air intérieur en évitant le refoulement des fumées dans l’habitat.

Un bon entretien vous fait également réaliser des économies sur le long terme. Les installations bien entretenues ont une durée de vie plus longue et présentent moins de risques de pannes coûteuses à réparer. C’est aussi un moyen de respecter le règlement sanitaire départemental qui impose un ramonage, que ce soit par une entreprise professionnelle comme Furanflex ou par vous-même.

Le ramonage pour différents types de conduits

Il existe différents types de ramonage, notamment le ramonage à l’ancienne et le ramonage mécanique, en fonction des conduits à entretenir :

  1. Ramonage chimique : il consiste à brûler un produit spécifique qui va décoller la suie et les dépôts. Ce type de ramonage est généralement utilisé pour les appareils fonctionnant au fuel ou au gaz;
  2. Ramonage mécanique : plus courant, il se fait à l’aide d’un hérisson (brosse métallique) monté sur une perche et manié depuis le bas ou le haut du conduit. C’est le procédé le mieux adapté pour les foyers ouverts, les inserts et les chaudières à bois;
  3. Ramonage à l’ancienne : moins fréquent aujourd’hui, ce type de nettoyage s’effectue avec un balai-traineau introduit dans le conduit depuis la cheminée, puis tiré vers le bas. Cette méthode traditionnelle est plutôt réservée aux conduits de grandes dimensions.

Les différentes étapes du ramonage

Le ramoneur effectue plusieurs étapes lors d’un ramonage :

  • Le diagnostic visuel : il vérifie l’état général du conduit, la présence éventuelle de fissures, de désordres maçonnés ou de traces d’infiltration;
  • Il prépare l’espace en protégeant notamment les objets et meubles avoisinants avec des bâches;
  • Le ramonage proprement dit, selon la méthode choisie (mécanique ou chimique);
  • Le nettoyage des débris de suie et autres dépôts récupérés à la base du conduit;
  • L’établissement d’un certificat attestant la réalisation du ramonage.

Réglementations et fréquence des ramonages

Le ramonage est une activité réglementée. Les règles en la matière sont établies par le code de la santé publique et le règlement sanitaire départemental qui précise que tout occupant d’une habitation doit réaliser un ramonage au moins une fois par an pour les installations fonctionnant au gaz et deux fois par an pour les installations fonctionnant avec des combustibles solides ou liquides (comme le bois, le charbon, le fuel).

S’il s’agit d’une résidence secondaire, il est recommandé d’effectuer un ramonage avant et après chaque période d’utilisation. En outre, sachez qu’en cas de sinistre lié à un mauvais entretien, votre assurance habitat peut refuser de couvrir les dégâts causés. Le respect de ces réglementations vous permet donc d’éviter bien des ennuis.

Comment choisir un bon professionnel ?

Pour vous assurer de la qualité des services proposés par l’entreprise, voici quelques critères à considérer :

  • La certification : vérifiez si l’entreprise possède une qualification professionnelle (comme la mention RGE ou Qualibat) et/ou adhère à un organisme professionnel reconnu telle que la chambre des métiers;
  • Les références : fiez-vous au bouche-à-oreille, aux avis sur internet ou demandez des références à vos proches et connaissances. Une entreprise bien notée est gage de sérieux et de qualité;
  • Le suivi assuré après intervention : assurez-vous que le ramoneur fournisse un certificat après le ramonage, qui témoigne de son passage et du bon entretien du conduit;
  • Le tarif : comparez les offres de plusieurs entreprises pour éviter de payer trop cher. Mais attention, un prix très bas peut être synonyme de prestation médiocre.

L’avenir du métier de ramoneur

Avec les évolutions technologiques et environnementales, le métier de ramoneur a connu de nombreux changements au fil des années. Les exigences en matière de performance énergétique et de respect de l’environnement ont contribué à développer de nouveaux procédés d’entretien et à adapter les compétences des professionnels aux spécificités des installations actuelles.

Plus seulement cantonnés au simple nettoyage des conduits, les ramoneurs sont désormais également formés pour intervenir sur des systèmes complexes comme les poêles à granulés, les chaudières à condensation ou encore la mise en place de gaines spécifiques telles que les Furanflex.

Leurs compétences se sont également étendues à l’évaluation des performances énergétiques et à la vérification du respect des normes environnementales. Dans ce contexte, les professionnels doivent constamment s’informer et se former aux nouvelles technologies pour répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et soucieuse de l’impact écologique de son habitat.

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